Parmi les fibres tissées par les Égyptiens pour en faire des cordages figurent le papyrus, le palmier et le roseau.  Défibrés, peignés et roulés en torons, ils servaient à faire des cordages, des aussières pour attacher les bateaux, des grelins composés de plusieurs aussières, des estropes (grands anneaux de cordage) ou des élingues (cordage terminé par un œillet à chaque extrémité), alors qu’attaché en faisceaux, ils entraient dans la fabrication d’embarcations ou d’esquifs dotés d’une grande flottabilité.

Le papyrus poussait naturellement le long du Nil et les cordages étaient utilisés partout avec un besoin plus marqué pour la construction de la grande pyramide.  On peut se demander si le papyrus était travaillé à son point de départ et transporté en cordage à la pyramide ou si travail du roseau papyrus se faisait à destination.  Dans ce dernier cas, on aurait très bien pu utiliser la flottabilité du roseau pour transporter, flotter des blocs, jusqu’à destination ; d’un seul coup, on répondait à deux besoins en matières premières sans trop d’effort entre le bardage à la carrière ou le long d’un canal et le débardage à la pyramide.  À destination, les blocs étaient retirées, les faisceaux étaient soit retournés aux carrières, séchés et réutilisés ou soit détachés pour être retravaillés en cordages, en paillasse ou en combustible.

 

 

Cordages

 

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