Plusieurs espèces d’arbres ayant une capacité structurale étaient présentes en Égypte lors de la construction des pyramides, ce sont, entre autres, le sycomore, le palmier dattier, le palmier doum et l’acacia du Nil ; à cela s’ajoutent les espèces importées comme le chêne ou le cèdre du Liban.  Selon les connaissances actuelles, les grumes étaient sciées en billes, surbille ou billot pour ensuite être découpées en madriers ou planches au besoin.  Les espèces les moins fortes, les membrures de petite dimension ou de forme inappropriée ont pu être utilisées comme dormants, traverses de halage, leviers ou coins de serrage.

La quantité de bois requise pour les dormants, les rouleaux, les traineaux ou les portiques de levage a sûrement imposé d’équarrir le moins de pièces possible afin de maintenir la valeur structurale de celles-ci.  Une bille de 100 à 200 mm de diamètre perd 36 % de sa section après que des charpentiers aient consacré des heures à l’équarrir et à produire des copeaux dont il faudra se départir ; c’est du gaspillage de temps et de ressources.  Les patins de traineaux pouvaient très bien être ronds, ils finissaient par s’aplanir, une simple question de temps, il suffisait alors de pivoter les pièces pour quelles deviennent plus ou moins carrées, utilisables à d’autres fins si requis.  D’ailleurs, peut-on vraiment parler de traineau ou simplement de cadre formé de deux patins reliés par deux entretoises, un bard ?

Beaucoup de représentations contemporaines des appareils de levage ou de transport montrent des pièces équarries assemblées à l’aide de clous ou de goujons, alors qu’à l’époque, les égyptiens devaient beaucoup utiliser les cordes, les brêlages et les ligatures sur des billes de bois, tout comme ils le faisaient sur les madriers de leurs bateaux.

 

 

 

Bois

 

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